Mein Kampf (farce)
2022
"Puisque ça fini mal, au moins que ce soit drôle" Georges Tabori
Vienne, début de siècle. Le jeune Hitler, artiste sans talent, pas encore nazi mais déjà antisémite, est accueilli à bras ouverts dans un asile pour sans-abris tenu par un vieux juif crédule et généreux, Shlomo Herzl. Lequel respectera à la lettre le précepte : tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Une histoire invraisemblable qui s'appuie pourtant sur des faits avérés. De ce face à face inouï du bourreau et de sa future victime, Georg Tabori, dont le père fut tué à Auschwitz, fait une tragi-comédie hilarante et cocasse où se déploie un esprit ravageur qui n'est pas sans rappeler les univers de Woody Allen ou de Charlie Chaplin.
Mein Kampf (farce) est un texte dévastateur, une farce sarcastique qui dérape constamment vers le burlesque en convoquant à tout va Hitler, Dieu ou la Mort.
La scénographie
Vienne, 1906 environ. Le sous sol miteux de la boucherie de Frau Mershmeyer a été aménagé en pension pour clochards. Tout y est abimé, trop petit, inadapté.
À propos du projet
Texte : George Tabori
Mise en scène : Manuelle Lotz
Interprétation : Victor Bitschnau, Philippe Coulon, Alexandre Tournier, Manuelle Lotz, Laurine Gardet
Scénographie (création, conception et construction) : Florent Burgevin
Assistant constructeur : Julien Bourdeaux
Création lumière : Gérard Pascal
Costumes : Ophélie Galmiche (L'atelier des Corps Sages)
Marionette : Natacha Lang (Théâtre de Marionettes de Belfort)
Graphisme : Stéphanie Durbic
Affiche : Gille Benamou (L'Attitude 90)
Community manager : Juliette Tomasetti (We Used To Be Friends)